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n'arrête l'élan de nos troupes qui en quelques heures progressent de 5 à 10 kilomètres, capturent 10.000
prisonniers et plusieurs centaines de canons. Les allemands, luttent avec l'énergie du désespoir,
Ludendorff ait intervenir des réserves, mais le 19 au soir, les ponts de la ville de Soissons sont à portée
de nos canons; Mangin descend de son observatoire dressé par le Génie en forêt de Villers-Cotterêts. Les
jours suivants, les Allemands continuent à battre en retraite derrière l'Aisne et la Vesle, laissant encore
7.000 prisonniers entre nos mains.
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La contre-offensive de Villers-Cotterêts a marqué un tournant décisif dans la Grande Guerre.
Epuisés, las, les Allemands perdent dès lors toute volonté d'attaque. Le succès de la contre offensive de
Villers-Cotterêts a galvanisé les forces morales et physiques des Alliés. Villers-Cotterêts, c’est la
première grande bataille réalisée en coopération entre l'Infanterie et les chars.
Cette bataille définie par le Général Weygand comme " combinaison d'une défensive exactement
renseignée et fortement montée avec une contre-offensive lancée par surprise " est un succès du Général
Foch.
Les Allemands appelèrent cette phase de la Guerre, la bataille de Soissons, les Français l'ont
d'emblée surnommée la seconde victoire de la Marne.

Villers-Cotterêts, c'est l'annonce de la victoire finale. Elèves sous-officiers de la 26° promotion,
quel privilège vous avez de porter ce nom.