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il a la joie de débarquer sur le sol de France à Cavalaire, le 16
Août 1944.

De Toulon à Colmar, il glane deux nouveaux titres de guerre et
sa valeur est telle qu'il est nommé Sergent-Chef en 1945 et Adjudant
l'année suivante. Il a alors 26 ans.

Après la guerre, l'Adjudant Sguizzato rejoint l'Algérie avec
son Unité. Il se révèle un excellent instructeur. Combattant
exemplaire, il reste un magnifique soldat en temps de paix.
Mais en Indochine, le sang français coule. Le voici avec son
Régiment en Cochinchine en 1946.

Son expérience, sa technique et ses qualités morales de Chef de
Section ne sont plus à vanter. Il déteste le repos. Il devient vite
maître dans l'art de la guérilla et de la contre-guérilla.
Grièvement blessé au poumon, en 1947, il reçoit la Médaille.
Militaire. Rétabli, il reprend aussitôt le commandement de sa
section à la tête de laquelle il continue de faire merveille.
Une nouvelle citation récompense ses actions.

Puis ce 13 avril 1948, Sguizzato, naturalisé français depuis à
peine un an, donne alors sa vie qu'il avait offerte en ce lointain
Juillet 1939.

Il n'a pas trente ans.
Il incarne le type même du Sous-Officier d'élite qui fait la
valeur d'une armée.
x
Elèves Sous-Officiers de la 37°promotion, vous avez été choisis
pour garder la mémoire de l'Adjudant Sguizzato, qui, fidèle à une
discipline librement consentie et dans, le respect de la parole
donnée, est devenu " fils de France non par le sang reçu, mais par
le sang versé".