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EXPOSITION AU MUSÉE



                 Le Musée du Sous-officier, en partenariat avec
           le commandement des musiques de l’armée de Terre
           (COMMAT) et la Délégation au Patrimoine de l’armée
           de l’Air et de l’Espace a présenté en avant-première
           sa nouvelle  exposition  consacrée  à « l’Armée  sur
           les planches » le 3 juin à certains collégiens de Saint-
           Maixent-l’École. Le 21 juin, pour la fête de la Musique,
           le général Chatelus, COMENSOA, et le colonel Berthe
           de Pommery, chef de corps du COMMAT, ont coupé
           le ruban inaugural  de cette nouvelle  exposition tem-
           poraire. Celle-ci dresse un portrait de l’environnement
           du soldat de la Monarchie à la République en passant
           par l’Empire.



















                                                                        De quoi parle-t-elle ? De la musique, du théâtre
                                                                  et de la danse. Ce triptyque, en effet, fait partie inté-
                                                                  grante de l’environnement du militaire. Ainsi, la mu-
                                                                  sique  rythme les  journées, du  lever  au coucher, en
                                                                  passant par la soupe, l’arrivée du général, la revue des
                                                                  troupes, elle accompagne les armées au plus fort de la
                                                                  bataille, c’est elle qui bat la générale, sonne la retraite,
                                                                  voire même clôt un conflit, comme en 1918, le clairon
                                                                  Sellier. La musique est également un fort vecteur de
                                                                  cohésion. Elle permet aux soldats de discipliner leur
                                                                  pas mais aussi de s’évader, de dépasser les affres de
                                                                  la guerre. Dans la boue des tranchées, aux mâles voix
                                                                  des hommes se joignent  les sons d’un  cordophone
                                                                  à deux cordes, fabriqué à partir de matériaux de ré-
                                                                  cupération. Cette musique s’élève dans l’air froid du
                                                                  front, transcendant un court instant le silence qui règne























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