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Projets pour
l’insigne du
Cinquantenaire.
À l’issue de cette réunion, le général Thuet et le colonel Antonelli ont identifié le futur insigne du Cinquan-
tenaire ainsi que les 2 types de médaille aidant au rayonnement de cet anniversaire. Une course contre la montre
était désormais ouverte avec pour date butoir l’ouverture officielle de l’année du Cinquantenaire. Charge au bureau
communication de s’occuper de l’homologation de l’insigne cadre, des 6 futures promotions de l’école et aussi
de la gestion d’un appel d’offre auprès des médailleurs français pouvant fournir l’ensemble des futurs produits du
Cinquantenaire. C’est le 18 septembre 2012, à l’Hôtel de commandement dans le bureau du général que le choix
du prestataire s’est porté sur la maison Pichard-Balme.
C’est en 1999 qu’est née la maison Pichard-Balme, lorsque les
deux entreprises, sont rachetées par Arthus-Bertrand et intègrent ce qui Les ateliers Pichard-Roy
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devient le groupe Arthus-Bertrand. au début du XX siècle
Historiquement parlant la maison Balme , est fondée à Saumur
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en 1833, elle est spécialisée dans la bijouterie religieuse, industrie phare
de cette ville dès le XVI siècle. La maison Pichard est elle fondée en
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1844. Elle est spécialisée dans la frappe de médaille et l’orfèvrerie.
C’est Monsieur Jean-Christophe Wolf, chargé du marché Défense
qui vit son métier avec autant de passion et de professionnalisme que
chacune des personnes croisées durant cette visite dans les ateliers, qui
fût notre guide.
A partir de notre illustration papier, et du savoir faire de l’artiste, la
médaille va naître sur un plâtre, en modelé. Ce maître modèle est réalisé
dans une taille supérieure au produit final (rapport de réduction pouvant
être de 2 à 6 fois supérieur au diamètre définitif, en fonction des motifs à
reproduire).
L’atelier des plâtres
L’atelier des presses
Le graveur dans son atelier travaillant un plâtre.
( ) La société Mazoyer-Balme était une entreprise de bijouterie religieuse fondée en 1833 où Joseph Balme fut associé à la direction à la fin du XIX siècle
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mais aussi à la modernisation de cette entreprise en l’équipant d’une machine à vapeur permettant la mécanisation de la fabrication de chapelets, la frappe
de médailles et d’objets plus profanes.
( ) Élie Pichard fait un long apprentissage de bijoutier et de graveur sur acier, à Chinon, puis à Paris, mais c’est en 1841, qu’il rejoint son frère à Saumur
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et travaille comme chef d’atelier au sein de la maison Robineau, bijoutiers dans l’ancienne hôtellerie de l’Oie Rouge. En 1844, les frères Robineau cèdent
leur atelier et leur fond de commerce à Elie Pichard. Cette même année, Élie Pichard épouse Louise Roy, fille d’un marchand marinier de Chinon, ce qui lui
permet de créer l’entreprise Pichard-Roy. La maison Pichard, tout en demeurant une affaire familiale, montre des ambitions internationales. À partir de 1900,
le petit-fils du fondateur, Alfred Pichard, installe les ateliers sur l’avenue de Cholet (avenue de l’Amiral-Commentry) et dote ceux-ci de nouvelles machines,
actionnées par du courant électrique continu produit à partir du gaz de ville. Même après la fusion en 1999 des deux entreprises, cette dernière continuera à
fabriquer des objets de piété, tout en développant les articles profanes.