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Une partie des références Pantone® servant à la
création de la teinte.

Personne effectuant l’émaillage cloisonné
sur un premier lot de médailles de prestige.
Il reste à donner de la couleur à nos
médailles, dans l’atelier de mise en couleur,
à l’abri de la poussière. Mais pourquoi tant de
précautions ? C’est simple nous explique notre
guide: pour cette opération il est souhaitable
de minimiser le pourcentage de poussières en
suspension. La technique utilisée est celle de
l’émail déposée (pas de surface possible en
raison des reliefs) en cloisonné. La personne,
avec des gestes surs, remplit donc chaque
alvéole en respectant scrupuleusement la
référence de couleur indiquée sur la fiche de
fabrication (pour mémoire, la Médaille militaire
fait appel à deux références Pantone® : le vert
362C et le jaune 116C).
La mise en couleur terminée, les
médailles doivent encore séjourner en étuve à
60 °C pendant 1 h 30.

Enfin, le glaive, en applique, est fixé sur la médaille qui va pouvoir subir son ultime traitement : un vernis-
sage afin de la protéger de l’oxydation.
Un dernier contrôle qualité et la médaille vient rejoindre son écrin.

Nous espérons, grâce à ce reportage, vous avoir fait découvrir un monde de spécialistes et d’en saluer leur
travail, mais aussi de vous avoir convaincu que chaque opération manuelle fait que les produits du Cinquantenaire
que vous avez ou allez acquérir sont, en quelque sorte, des pièces uniques.
TSEF1 Brisson A.-K.