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Le don Maurice Paillier

Apprenti dans l’entreprise de monuments de Lezay, Maurice Paillier a 20 ans lorsqu’il
effectue son service militaire dans le Régiment de Tirailleurs Algériens de Fez (Maroc).
Là-bas, il s’engage dans le groupe front qui regroupe tous ceux devant partir les premiers
au combat.
Alors qu’il est affecté sur la ligne Maginot, près de Thionville, au service comp-
table de l’unité, il est fait prisonnier par les allemands, nous sommes alors en 1940.
Rapidement, il tente de s’évader une première fois pour être repris quelques jours
plus tard par les troupes ennemies. Il est en suite envoyé près de la frontière Danoise
pour travailler dans une ferme.
C’est en vélo qu’il s’enfuit pour la
seconde fois. Après son arrestation, il est em- Le camp de concentration
mené au camp de concentration de Rawa de Rawa Ruska en Ukraine
Ruska en Ukraine. La vie y est extrêmement
dure en raison du climat d’abord, les tem-
pératures de -20 à -30 °C étaient fréquentes
et la chaleur torride en été, d’une nourriture
insuffisante et du travail forcé auquel étaient
contraints les prisonniers, Maurice Paillier, lui,
entasse sur des charrettes les corps nus des
morts…
La troisième tentative sera la dernière ! Entrée du camp
Dissimulé sous une couchette, dans un train
de malades passé près du camp ukrainien, il
arrive enfin en France, à
Paris, sans papier ni argent. Il
parvient tout de même à l’hô-
pital de Poitiers puis à Lezay.
Malheureusement, une fois
sur place, il découvre que les
allemands ont réquisitionné Bloc n° 4
sa maison, c’est alors qu’il dé-
Maurice Paillier cide de rejoindre l’un des principaux maquis de la Vienne, le maquis
e
au 29 Régiment Bayard à Civray. Ce maquis, sous les ordres d’Edmond Bernard alias
de Tirailleurs Algériens
de Fez (Maroc) Renard, était composé de 372 résistants homologués à la Libération.

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ORGANIGRAMME DES MAQUIS DU CIVRAISIEN
Pour en savoir plus
télécharger sur Internet Etat-major du colonel « Bernard »
(Chêne) à Luchapt
le maquis D2 Commandant A.S. « Michel »
(Blondel) Responsable du groupement D
de la Vienne Sud
D1 - Henri D2 - Bayard D3 - Renard D4 - RAF D'autres maquis
Charroux Civray Joussé Pleuville civraisiens
Responsables : Responsables : issu de Bayard, créé après de nombreuses F (Antoine Arlot) avec
Albert Suire Roger Bonnet et le 7 juillet 1944 actions de résistance Antoine fils à
puis Henri Billet Georges Gaucher depuis 1941, sera Usson-du-Poitou
Responsable : officiellement formé
Edmond Bernard fin juillet 1944 I (Charles Pélignat) avec
30 volontaires* 70 volontaires* dans Ponsonnet et Chargelègue
dans les bois de les bois « des 18 hommes de à Champagné-Saint-Hilaire
« Chez Moutaud » Maisonnettes » à Bayard et 80 volontaires à
la ferme
à Charroux Lizant et ensuite 20 venant de des « Ecures » G (Maurice) avec Thiault à
dans les bois de Pleuville Availles-Limouzine
« Maumulon » à A (Marcel) avec Jalladeau
Charroux. dans les bois des à Le Dorat (Haute-Vienne)
«Chevreaux» à
Joussé K (Fernand) avec
Des membres du maquis D2 - Bayard (Fin août 1944) Jousseaume à Melle
(Deux-Sèvres)
La coordination entre les maquis est assurée par le Civraisien Marcel Bourdet F.T.P. Noël – Le Docteur
(commandant « Marcel ») avec Tabourdeau à
Sauzé-Vaussais
(Deux-Sèvres) rattaché
ultérieurement à
Vienne-sud (F.T.P. Noël)
C (Joël) avec de Crisenoy à
* Effectif début juin 1944 Etape 2 – Saint-Saviol du mois de juin au 26 août Etapes 4 ; 5 ; 7 – Chaunay, Romagne, Saint-Maurice-la-Clouère les 24 et 25 août Etape 3 – Sauzé-Vaussais les 20 et 21 août 9 Etape 6 - Champagné-Saint-Hilaire les 12 et 13 août Etape 10 – Le Vigeant le 4 août Adriers le 3 août Etape 8 – Joussé le 17 juillet 1944 Chronologie des engagements et représailles

Etape 1 – Civray
les 26 et 28 août

Etapes 11 et 12 – Pleuville et Charroux