Page 8 - lettre_MSO_009
P. 8
Résine du plâtre.
Avers de la matrice.
Tour à réduire utilisant la technique du pantographe.
Lorsque le plâtre est terminé, on tire une résine. Le médailleur positionne cette dernière sur un tour à ré-
duire qui utilise la technique du pantographe, pour réaliser la matrice. Le motif apparait en négatif dans la matrice
et à l’échelle souhaitée.
Il est également possible, pour certains
produits, lorsque le motif le permet, de travailler
directement avec des machines faisant appel à
la création assistées par ordinateur (CAO).
Lorsque la matrice est réalisée, avant
de passer à l’étape de la trempe (cuisson à
haute température pour figer l’acier), on réa-
lise une emprunte en plomb afin de vérifier en
positif, que tous les motifs et les textes sont
conformes.
La matrice est alors prête pour l’opéra-
tion de frappe. Les médailles sont aujourd’hui
réalisées sur des presses hydrauliques, plus
performantes que les presses à balancier d’antan (un outil existant déjà
à l’époque de l’encyclopédie de Diderot) qui ne sont utilisées de
nos jours que pour les petites pièces.
Les flancs en bronze vont être positionnés un à un,
sur la matrice qui est elle-même fixée sur la presse. La
pression de la presse est réglée par l’opérateur, en fonc-
tion de la taille et de l’importance du relief. Cette machine
a une puissance maximale de 1 600 tonnes de poussée.
Ce ne sera pas la pression utilisée pour nos médailles !
La matrice de
la médaille
65 mm et
une médaille
brute de
frappe avant
l’opération de
tournage.
Revers de la médaille 34 mm,
en encadré à gauche le réservoir de flancs vierges.