Page 175 - Recueil Pro Patria 151 à 300
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enri-Georges SIMON est né le 24 juin 1931 à Besançon, en Franche-
Comté. Il est le fils d'un sergent des chasseurs alpins héros de 1914-
1918. En 1950, il endosse à son tour l'uniforme en se portant volontaire
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pour effectuer son service militaire à la 1 Brigade Coloniale de Commandos
Parachutistes de Vannes-Meucon. Deux ans après, il est promu caporal.
Quelques mois après avoir achevé son service, à la fin de l'année 1952, il
décide d'intégrer l'Ecole Préparatoire de Gendarmerie de Chaumont. Il en sort 6 mois plus
tard en tant que garde titulaire. Puis, à l'été 1953, il part pour l'Extrême-Orient où il est
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affecté au 5 Escadron de la 3 Légion de Marche de la Garde Républicaine, au Tonkin. Il
y sert de 1953 à 1955, assurant différentes missions dans la lutte contre le Viêtminh. Il
commande d'abord une section de supplétifs vietnamiens. Puis, il devient adjoint d'un chef
de poste. Il prend ainsi part à plusieurs combats au cours desquels il est, par deux fois,
blessé. Pour la bravoure dont il a fait preuve, il est décoré de la Croix de guerre des
Théâtres d'Opérations Extérieures avec étoile d'argent. En 1955, il est affecté à la Légion
Mixte de Gendarmerie d'Indochine qui vient d'être créée. Il y exerce des missions prévues.
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De retour en France la même année, il est affecté à la 4 Compagnie du
régiment d'infanterie de la Garde Républicaine de Paris.
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En 1956, il part pour l'Algérie afin de rejoindre le 5 Escadron de la 10 Légion
Ter de Gendarmerie Mobile, à Batna. Il s'illustre à nouveau lors d'une patrouille dans les
Aurès et obtient la Croix de la Valeur Militaire avec étoile de bronze.
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Peu après, il quitte la gendarmerie pour se rengager au 3 Régiment de
Parachutistes Coloniaux, à Sidi Ferruch, non loin d'Alger. Il est aussitôt affecté à la
Compagnie d'accompagnement de son régiment. Celui-ci, sous le commandement du
colonel Bigeard, démontre alors l'efficacité des opérations combinées héliportées menées
par les parachutes. En 1958, alors que le « 3 » est désormais commandé par le colonel
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Trinquier, il est promu sergent. Il rejoint ensuite la toute récente 5 Compagnie, seule
compagnie parachutiste musulmane, avec laquelle il combat d'Oran à Alger en passant
par la Kabylie. Peu après, son régiment prend la dénomination de 3e Régiment
Parachutiste d'Infanterie de Marine. En 1960, il est décoré de la médaille militaire. En
juillet 1961, sa compagnie participe à l'opération « Charrue », en Tunisie, dont l'objectif est
de dégager la base française de Bizerte. En octobre, il est promu sergent-chef. Pour
l'ensemble de ses faits d'armes au sein des parachutistes coloniaux en Algérie, il totalise
six citations supplémentaires sur sa Croix de la Valeur Militaire, dont deux palmes.
Peu de temps après, il est désigné pour servir au titre de la Mission Militaire
Française auprès du Gouvernement Royal du Laos. Dans la Plaine des Jarres, au nord-
est du pays, il participe à l'instruction des troupes laotiennes confrontées à la guérilla
communiste du Pathet-Lao. En 1964, il est promu adjudant. Il rentre en France en 1965.
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Il retrouve alors le 3 RPMIa où il devient chef de section. En 1967, il est promu
adjudant-chef. Il quitte officiellement l'armée l'année suivante pour un service de
coopération spéciale au Gabon qui s'achèvera en 1986.
Commandeur de la Légion d'Honneur, médaillé militaire, l'adjudant-chef SIMON
s'éteint le jour de la Saint Michel 2003 à l'âge de 72 ans. Du sud-est asiatique à l'Afrique,
ce brillant sous-officier a effectué une carrière particulièrement bien remplie. Ses qualités
de combattant, son endurance physique, son courage et sa volonté sont un bel exemple
pour les jeunes générations.