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ECOLE NATIONALE DES SOUS-OFFICIERS
D’ACTIVE
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1° BATAILLON
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CARRIÈRE MILITAIRE
du Maréchal des Logis MONNIER Arsène
Parrain de la 63° Promotion de l’E.N.S.O.A.
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- Chevalier dans l'Ordre National de la Légion d’Honneur
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieurs avec six
citations (2 palmes - 4 étoiles de bronze)
- Une blessure.
Tels sont les titres de guerre élogieux du Maréchal-des-Logis
MONNIER Arsène.
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Né le 12 février 1928 à ANGERS (Maine et Loire).
Engagé volontaire pour ·trois ans le 29 novembre 1945 au titre du 12° Régiment de
Chasseurs d'Afrique. Il rejoint le Maroc le 5 août 1946.
Volontaire pour servir en Extrême·-Orient, il débarque à SAIGON le 6 août 1947. Affecté
au 5° Régiment de Cuirassiers, il reçoit le baptême du feu le 18 novembre 1947, comme tirailleur
sur scout-car ; il obtient sa première citation, à l’ordre du Régiment.
Nommé 1° Classe le 1er juillet 1948, Brigadier le 1er janvier 1949, Brigadier-Chef le 1er
avril 1949. Rapatrié le 4 août 1940.
A l’issue de son congé de fin de campagne, il est affecté au 1° Régiment de Spahis
marocains à TOURS, à compter du 17 mars 1950.
Volontaire pour effectuer un nouveau séjour en INDOCHINE, il débarque à SAIGON le 3
juin 1950. Il est réaffecté au 5° Régiment de Cuirassiers, au Sud Vietnam.
Nommé Maréchal-des-Logis à compter du 1er octobre 1950.
Chef de patrouille blindée, il rayonne par son dynamisme, la fermeté de son autorité, son
audace, son courage et la rapidité de ses réflexes ; il obtient deux nouvelles citations.
Muté à l’encadrement du commando du quartier de CHON THANH en avril 1952, il
demande à prolonger son séjour de deux périodes consécutives de six mois.
Chef de commando de supplétifs et chef du poste isolé de NHA BICH, il se révèle un
magnifique entraîneur d’hommes, d'une extraordinaire intrépidité, au cours de multiples
patrouilles et embuscades menées avec audace et ruse. Il porte des coups sévères aux rebelles,
tout en menant une heureuse action de pacification auprès de la population civile. Une quatrième
citation sanctionne son énergie et son courage.
Le 9 avril 1952, tombé dans une embuscade à proximité de son poste, bien que blessé à la
colonne vertébrale, il échappe dans un magnifique élan de bravoure et d’énergie, à un adversaire
décidé à l'abattre ou à le capturer.