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matériel qui ne pouvait être emporté. A MUONG-THONG, il recueille tout ce qui reste des
compagnies supplétives de la région et se retrouve bientôt à la tête de six cents hommes, l'effectif
d'un bataillon. Malgré un harcèlement continu du Viet-Minh, malgré le manque de ravitaillement
et la fatigue, il réussit à sauver de l'anéantissement l’équivalent de cinq compagnies de partisans.
Bien plus, après avoir échappé à l'étreinte de l'ennemi, il relance des actions offensives en
direction de LAI-CHAU.
Ces différentes actions d'éclat lui valent l'obtention de la Médaille militaire à titre
exceptionnel, concession comportant l’attribution d'une palme sur sa Croix de Guerre des T.O.E.
Il se distingue ensuite à DIEN-BIEN-PHU et, le 1° avril 1954, est nommé sergent-chef à
titre exceptionnel. Il dirige notamment de nombreuses opérations de récupération de matériels
parachutés dans les lignes ennemis, ce qui lui vaudra l'attribution d'une nouvelle citation à
l’ordre de la Division.
Fait prisonnier le 8 mai 1954 à la chute du camp retranché de DIEN-BIEN-PHU; il meurt
en captivité, au camp 78, entre les 10 et 22 août 1954.
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Le Sergent-Chef Camille ARSICAUD, « MORT POUR LA France », est titulaire de :
- la Médaille Militaire
- la Croix de guerre des T.O.E. avec palme,
2 étoiles d’argent, une étoile de bronze
- la croix de la Vaillance avec une étoile d’argent.