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Le 11 novembre 1952, il est décoré de la Médaille Militaire avec attribution d'une citation à
l'ordre de l’Armée. Cette prise d'armes devait être sa dernière.

Dès sa sortie de l'hôpital, il reprend fermement son commandement, sans jamais faiblir
dans son action dynamique et humaine.

Le 28 novembre 1952, sur la route de NHA BICH, sa patrouille n’est plus qu'à neuf cents
mètres de la tour 4 - poste que le Maréchal-des-Logis MONNIER doit ravitailler, Brutalement,
des rafales de FM et de PM crépitent de tous côtés, des mines et des obus piégés explosent sur
plus de cent mètres… En quelques secondes, la moitié de la section est anéantie... Le tireur au
FM tombe le premier, le chargeur le remplace et succombe à son tour ; MONNIER se précipite,
saisit l’arme mais son élan est brisé : le Maréchal-des-Logis MONNIER est mortellement frappé.
Il se couche et meurt at: milieu de ses hommes agonisants. Les survivants au premier choc se
regroupent sous les ordres du Brigadier GAUNOUX et contiennent l’ennemi, épuisant toutes
leurs munitions… De ces trente deux braves, il ne devait en survivre que douze, tous blessés… Ils
avaient résisté à deux compagnies rebelles, animés par l'esprit de leur chef magnifique.

Le Maréchal-des-Logis MONNIER est promu Chevalier dans l'ordre National de la Légion
d'Honneur; « à titre posthume » avec attribution de la Croix de Guerre des T.O.E. avec palme.

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