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Afin de perpétuer dans le temps le souvenir des
Compagnons de la Libération, le 3 décembre 1981, un
« Pacte d'amitié » est signé à la chancellerie de l'ordre,
entre les cinq villes « Compagnon » représentées par
leur maire, dans le but d'assurer la pérennité de l'ordre
et susciter des liens particuliers entre leurs collectivités
respectives.
Le 26 mai 1999, le Président de la République Jacques
Chirac, promulgue une loi organisant l'avenir de l'ordre.
Cette Loi institue le Conseil National des Communes
Compagnon de la Libération qui sera créé dès que
l'Ordre ne pourra plus réunir 15 compagnons. Cette
Loi décrit aussi le but de ce conseil, qui devra assurer
la pérennité de l'ordre en liaison avec les unités
combattantes titulaires de la Croix de la Libération.
Le 18 juin 1958, Winston Churchill reçoit la Croix de la Libération des
mains du général de Gaulle alors président du conseil.
(Musée de l'Ordre de la Libération)
Le 23 janvier 1946, un décret paru au Journal Officiel
prescrit qu'il ne sera plus nommé de Compagnon
après cette date. À titre exceptionnel, le 18 juin 1958
(soit 12 ans après le décret mettant fin à l'attribution
de cette décoration), Winston Churchill est décoré par
le général de Gaulle alors président du conseil, puis
en 1960 la Croix de la Libération est remise à titre
posthume au roi Georges VI.
1061 Croix de la Libération ont été attribuées. Les villes
de Paris, Nantes, Grenoble, Vassieux-en-Vercors et
l'Île de Sein peuvent s'enorgueillir de porter dans leurs
armes la Croix de la Libération.
18 unités d'élite (10 unités de l’armée de Terre,
2 bâtiments et le 1 RFM pour la Marine et enfin
er
6 groupes de chasse ou de bombardement pour
l’armée de l’Air) sont compagnons et portent sur leur
drapeau ou étendard le ruban de l'Ordre.

Armoiries des 5 communes Compagnon de la Libération
signataires du pacte pour la pérennité de l'ordre.

LE COLLIER DE GRAND-MAÎTRE

Si la Croix de la Libération n’a qu’un seul et unique
grade, après la capitulation de l’Allemagne nazie, il est
décidé de créer un collier de grand-maître. L'exécution
de celui-ci est confiée par la Direction Générale des
Arts et Lettres à M. Gilbert Poillerat, ferronnier d'art et
décorateur. Il est remis solennellement au général de
La corvette a été l'objet de plusieurs décorations, visant surtout à
récompenser les actions de mars 1943, la Croix de la Libération, la Croix Gaulle le 31 août 1947 par l'amiral Thierry d'Argenlieu.
de guerre 1939-1945 et la Médaille de la Résistance. La description de cette pièce d'orfèvrerie a été faite par
le Chancelier de l'Ordre de la Libération : « Le collier,
Enfin, sur les 1 038 compagnons, 238 compagnons fait de neuf larges maillons d'or réunis par des Croix de
l'ont été à titre posthume et 104, déjà compagnons, Lorraine d'émail vert, porte un médaillon ovale où, dans
tombés au cours des combats, sont morts au service le flamboiement de rayons mi-partie or, mi-partie argent,
de la France des suites de leurs blessures ou des s'inscrit la Croix de la Libération. Chaque maillon d'or
sévices subis dans les camps de déportation. Une est gravé du nom des territoires qui, l'un après l'autre,
place est réservée dans la crypte du Mont Valérien reformèrent l'Empire : l'Afrique Equatoriale Française,
pour le dernier des membres de cet ordre. les Nouvelles Hébrides, le Cameroun, l'Océanie, la