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CARRIÈRE DE L'ADJUDANT B A I L L E U X
PARRAIN DE LA 97 ÈME PROMOTION D'ELÈVES SOUS-OFFICIERS
- Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur ;
- - Médaille Militaire ;
- - Croix de Guerre des T.O.E, avec 1 étoile d'argent et 1 étoile de bronze ;
- - Croix de la Valeur Militaire avec une palme et l'étoile de bronze ;
- - Médaille Coloniale Extrême-Orient ;
- - Médaille Commémorative Indochine avec étoile de vermeil ;
- - Médaille Commémorative Moyen-Orient ;
- - Médaille Commémorative Algérie.
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Né le 16 avril 1923 à SOISSONS, il est, pendant la guerre, déporté en Allemagne au titre du service
du travail obligatoire.
C'est un homme endurci par les épreuves qui retrouve sa Patrie et décide de mettre à son service son
intelligence et ses forces. Le 14 août 1946, il s'engage au 1° R.C.P., première unité parachutiste des Armées
Françaises, créée trois ans auparavant mais déjà couverte de gloire - Il y servira jusqu'à sa mort.
Dans ses rangs, il débarque au TONKIN en 1947 et, dans le cadre des opérations « LÉA »,
« VALENTINE », « PÉGASE », il participe aux combats de CAO-BANG, XOM BANG, DAT DO et TRA
CHAU. Il se distingue par son courage et son total mépris de danger, blessé au combat, décoré de la Croix de
Guerre des T.O.E, deux fois cité, c'est un caporal-chef remarqué qui rejoint la métropole en février 1949.
Désigné pour suivre le peloton d'élèves sous-officiers, il y donne le meilleur de lui-même et en sort
brillamment en juillet 1950.
Sergent-chef trois ans plus tard, l'insurrection de la Toussaint 54 éclate en ALGÉRIE et il doit
reprendre le combat, dans l'Algérois. Puis dans le Constantinois, il donne à nouveau toute sa mesure et son
audace, son sang-froid, son exemple sont récompensés par la valeur militaire et une nouvelle citation. Entre
deux opérations, conscient de ses responsabilités et de la nécessité d'élargir sans cesse ses connaissances, il
prépare et obtient ses deux brevets d'arme. Ses chefs reconnaissent en lui un remarquable entraîneur d'hommes
et, nommé adjudant, il est décoré de la médaille militaire le 14 août 1958.
Nous arrivons au soir de cette magnifique carrière de sous-officier commencée il y a 14 ans, le 8
septembre 1960, il participe à la grande opération « ARIÈGE » dans le Constantinois. A 13 h 50, près de la
maison forestière d'AIN TAGA, il tombe, mortellement frappé, à la tête de son unité, il est allé jusqu'au bout de
son idéal, de son engagement, jusqu'au don de sa vie.
Sous-officier d’une très haute conscience professionnelle, digne héritier des traditions des troupes
aéroportées, la France tient à lui marquer sa reconnaissance en le citant à l'ordre de l’armée et en le faisant
Chevalier de la Légion d'Honneur.