Page 93 - Recueil Pro Patria 1 à 150
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ECOLE NATIONALE
        DES SOUS -OFFICIERS D'ACTIVE
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                                                                  Saint-Maixent le 25 juin 1973

                           = EVOCATION de la carrière de l'Adjudant-Chef JULIEN-=
                                             Parrain de la 58°promotion
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        ••• (Bruits de mitrailleuse) •••

                 « Détaché avec sa batterie à la tête de Viraysse, modèle de calme et de sang- froid, le
        22  juin  1940  au  cours  d'une'  forte  attaque  ennemie  est  resté  pendant  19  heures  à  sa
        mitrailleuse, défendant par des feux précis l'accès de la position de sa batterie ».

                 Cette citation du canonnier JULIEN, engagé volontaire à 18 ans, est la première d'une
        prestigieuse carrière.

                 La  campagne  de  France  terminée,  JULIEN  quitte  l'Artillerie  et  entre  au  1er
        Régiment de la Garde Républicaine••• (Extrait de musique de la Garde) •••

                 La  fin  de  la  seconde  guerre  mondiale  le  trouve  en  Allemagne  avec  l'Armée
        d’occupation.
                 L'inactivité lui pèse. La France se bat en Indochine. Sa place est là-bas !

                 Il débarque à Saigon en Mars 1947. Un an plus tard, il est déjà 3 fois cité et détient la
        Croix  de  Guerre  des  T.O.E.  La  Médaille  Militaire  lui  est  alors  conférée  pour  services
        exceptionnels.

                 Le 12 septembre 1949, il est cité pour la 5ème fois :

                 «  Sous-Officier d'élite spécialisé dans le combat de brousse qu'il conduit avec audace
        et sang-froid. Un groupe de son unité étant tombé en embuscade s'est lancé à la poursuite des
        agresseurs  qu'il  a  rejoints  après  5  heures  de  marche  dans  la  forêt  de  Gam-Ny  province  de
        Bien-Hoa  (Cochinchine).  Donnant  l'assaut  (•••bruitages•••)  à  la  tête  de  ses  hommes,  a
        récupéré de vive force un fusil mitrailleur perdu le matin même, 2 fusils et abattu 2 rebelles
        de sa main ».

                 L'Extrême-Orient  le  reverra  comme  volontaire  dans  les  Légions  de  la  Garde
        Républicaine de marche en Janvier 1951.
                 Il se fait remarquer à nouveau par son allant, son culte élevé des vertus militaires et
        un dévouement digne d'éloge.

                 Dès son retour en France en Août 1953, il reçoit une affectation en Algérie ou, bientôt,
        seront mises en valeur ses qualités de chef et de combattant.

                 Volontaire  pour  servir  aux  Commandos  de  Chasse  de  la  Gendarmerie,  il  fait
        l'admiration  de  tous  pour  son  calme  et  son  sang-froid  ainsi  que  pour  ses  remarquables
        qualités d'en traîneur d’hommes.

                                        ••• (Marche des Commandos de France) •••
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