Page 237 - Recueil Pro Patria 1 à 150
P. 237
Robert VIOU est né le 19 février 1925 à CHINON.
En 1943, il est réquisitionné par les Allemands, pour exercer son
métier de cuisinier, au profit de la garnison allemande du Camp du Ruchard. Il
s'évade en 1944 et, recherché par l'occupant, il rejoint le maquis "le Chouan"
dans la VIENNE. Nommé Sergent F.F.l., il combat avec son groupe
successivement à SAVIGNY en août 1944, à SAINT-SAVIN en septembre, et
participe à la libération de POITIERS le 5 septembre 1944.
Affecté au 125ème Régiment d’Infanterie, il participe à la réduction
de la poche de SAINT-NAZAIRE, avant de s'engager au 2ème Régiment de
Dragons, pour la durée de la guerre.
Tireur à la mitrailleuse de 30, il est grièvement blessé le 26 avril 1946
lors des combats pour le contrôle de la Forêt Noire.
Cité à L'ordre de la Brigade, il rejoint le 2ème Régiment de Dragons
en Autriche après la capitulation de l'Allemagne. En 1948, le Régiment s’installe
à OFFENBURG où le Maréchal des Logis VIOU obtient son brevet de Chef de
Peloton « Unité Blindée ».
En 1951, il est désigné pour participer à la mise sur pied du 8ème
Régiment de Hussards, reformé à EPERNAY. Volontaire pour l’Indochine, le 1er
de Chasseurs l’accueille en 1952, dans le Delta Tonkinois. A la tête de ses
« Crabes », il est cité trois fois. Rapatrié au 8ème Régiment de Hussards il
devient l’un des artisans de l’expérimentation de l’E.B.R.
En 1955, il débarque en Algérie avec son Peloton d’E.B.R.
Trois fois cité, il est successivement médaillé militaire et nommé
adjudant-Chef à titre exceptionnel.
Après un séjour à l'E.A.A.B.C. de SAUMIUR en qualité d'instructeur, il
retrouve l'A.F.N en 1960. Affecté à la sécurité du site des essais nucléaires
français de REGGANE au Sahara, il est ensuite engagé à BIZERTE pour protéger
la garnison menacé par les forces Tunisiennes.
En 1962, à COLMAR, l'A/C VIOU quitte le service actif, appelé à
d'autres Fonctions.
Titulaire de 8 citations, Médaillé Militaire, la Croix de Chevalier de la
Légion d'Honneur récompense en 1965 sa vie exemplaire de Sous-Officier.
Atteint d'une longue et douloureuse maladie, l'A/C VIOU éteint au
milieu des siens le 18 septembre 1985.
