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ECOLE NATIONALE DES SOUS-OFFICIERS
D’ACTIVE
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1° BATAILLON
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CARRIÈRE MILITAIRE
du
Sergent L E B L A N C Jacques
Parrain de la 72° Promotion de l’E.N.S.O.A.
(juillet 1975 - février 1976)
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- Chevalier de la Légion d’Honneur
- Médaille Militaire
- Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieurs
- Croix de la valeur militaire
- Trois fois blessé.
Mort au combat en Algérie, le 30 mai 1957
à l’âge de 22 ans
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Né le 14 juillet 1934 à MONCEL LES LUNEVILLE, Jacques- LEBLANC, s’engage à 18
ans, pour 2 ans le 23.9.52 au titre de la compagnie de ravitaillement par air n° 2 à SETIF où il
arrive le 4 novembre 1952.
Volontaire pour servir en Extrême-Orient, il est dirigé le 23 janvier 1953 sur la première
demie brigade coloniale de commandos parachutistes à VANNES.
Embarqué à MARSEILLE le 20 mai 1953, il -débarque à SAIGON le 19 juin et est affecté
au 8° groupement de commandos parachutistes dès le lendemain.
Engagé avec son unité, dès le 21 novembre 1953, aux abords du camp retranché de DIEN
BIEN PHU, il est élevé à la distinction de 1° classe le 10 janvier 1954 et nommé caporal le 1°
avril, après avoir participé aux contre-attaques sur les points d’appui DOMINIQUE II et
ELIANE II.
Blessé au cours de cette dernière action, à la main gauche, il l’est de nouveau le 7 mai par
éclat de grenade au genou droit.
Porté disparu, présumé prisonnier, il est libéré le 30 août 1954.
Rapatrié le 13 octobre, il est affecté à la base école de PAU, à compter du 9.11.54
Le 3 février 1955 (journal officiel du 10 février) une citation à l’ordre de l’Armée avec
attribution de la croix de guerre des TOE avec palmes vient récompenser sa conduite à DIEN
BIEN PHU.
Rengagé pour 3 ans le 24 mars 1955 au titre de la base des troupes aéroportées à PAU il est
nommé caporal-chef le 15.1.1955.
Volontaire pour servir en Afrique du Nord, il est nommé sergent le 1.6.1956 et embarque à
MARSEILLE le 29 juin pour rejoindre son nouveau régiment, le 9° régiment de chasseurs
parachutistes en ALGERIE.
Le 23 juillet 1956, la Médaille Militaire lui est attribuée pour services exceptionnels de
guerre en Extrême-Orient (J.O. n° 175 du 29 juillet 1956).
Le 30 mai 1957, au cours d’une opération dans le DJEBEL GUEDIL près de COLBERT, est
grièvement blessé d'une balle dans la tête. Transporté à l’hôpital de SETIF, il y décède le même
jour.