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Intervention du conservateur du Musée :
Nous sommes en train de retravailler le projet scientifique et culturel (PSC) existant, afin de pouvoir
donner au musée toutes ses chances d’affirmer, à long terme, ses lettres de noblesse et une vie aux collections
du musée en proposant à la labellisation « Musée de France » un millier d’objets patrimoniaux qui rejoindra le
cœur de collection de l’armée de Terre.
D’un point de vue infrastructures, l’horizon semble être dégagé. Nous pouvons affirmer
que d’ici trois ans les travaux de réaménagement de la partie de gauche seront terminés.
En effet, grâce à la cagnotte lancée par le conseiller sous-officier du CEMAT en juin
2020 et au travail de fond du capitaine Le Yaouanc nous avons enfin réussi à séduire
des mécènes. La somme donnée par ses derniers (environ 50 %), additionnée
à celle que Le Chevron a accumulée pendant des années vont nous permettre
MUSÉE DU SOUS-OFFICIER
de percer une issue de secours, redonnant ainsi à la grande pièce de gauche
son caractère d’établissement recevant du public (ERP). Ce faisant, nous allons
aménager une sortie digne de ce nom avec une boutique, un espace dédié aux
parrains des promotions en cours et une réserve pour la boutique. La grande pièce
SAINT-MAIXENT-L’ÉCOLE
entièrement refaite va former un grand plateau technique entièrement modulable
où seront additionnés deux espaces distincts : un espace dédié aux spécialités
méconnues de l’armée de Terre d’environ 50 m² et une surface plus conséquente
pour les expositions temporaires. Ces dernières seront désormais accessibles aux
personnes à mobilité réduite.
La place libérée à l’étage permettra, ainsi, d’augmenter le parcours permanent consacré à l’histoire de
France à travers celle de cet incontournable personnage qu’est le sous-officier. Ainsi, de la réforme marianique
en 107 avant Jésus-Christ qui voit la création de l’optio, véritable ancêtre du sous-officier moderne, chef de
groupe de huit hommes, au sous-officier actuel, ce sont vingt et un siècles que nous allons devoir retracer. Il
restera l’ancienne salle des parrains à remettre en état mais je ne doute pas que l’agrandissement du musée
nous permette d’aménager cet espace. L’objectif est de pouvoir faire passer la surface actuelle de 441 m² à 854
m² dont 755 m² consacrés aux surfaces d’expositions.
Ainsi, nous comptons retravailler le parcours historique en le rendant, accessible aux enfants : un nouveau
parcours ludique, de nouveaux jeux, des carnets pédagogiques. En rendant attractif le musée aux enfants et
collégiens par la mise en place d’animations, nous rendrons au musée du sous-officier cette vocation qu’ont les
musées : attirer pour enseigner.
Cette année, nous nous impliquons dans un projet transverse. Il s’agit de « l’Armée sur les planches »
théâtre, musique et danse dans l’armée. Aubade, vernissage, journée pédagogique, concerts, lecture théâtralisée,
journée d’étude-symposium ponctueront cette nouvelle exposition qui a fait l’objet d’un partenariat cette fois-ci
avec le commandement des musiques de l’armée de Terre et la délégation au patrimoine de l’armée de l’Air.
Enfin, d’un point de vue RH, notre équipe reste opérationnelle. Je ne vous présente plus le capitaine Le
Yaouanc, directeur adjoint du musée, chargé de l’infrastructure et de la recherche de mécénat ainsi que mon
régisseur et adjoint, l’adjudant-chef Bertrand qui est présent depuis de nombreuses années. Il est la mémoire
du musée et est pour moi une aide très précieuse.