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Numéro 12 - Mai 2014
éditorial
Conseiller sous-officiers auprès du CEMAT, il me vient
l’honneur de rédiger cet éditorial. Choisi par le général en 2010, je
suis le point de contact privilégier des Présidents de Sous-Officiers
qui me font remonter les informations, inquiétudes, question-
nements mais aussi éléments pour que notre chef ait une vision
juste et fidèle du corps des sous-officiers. Je suis là pour vous dans le
cadre de la diffusion de l’information. Pour cela j’ai de nombreux
échanges avec mes camarades de la DRHAT, IAT, IDA.Quatrième
dans cette fonction je voudrais rendre hommage à mes prédécesseurs :
le major Brusnel, le major Lapeyre et le major Cacan.
Je sais que les PSO s’investissent beaucoup, preuve en est qu’ils se déplacent souvent dans notre Maison
Mère pour montrer leur attachement à nos jeunes sergents bien qu’il ne soit pas toujours évident de faire
toujours plus avec toujours moins. Je profite de cette tribune pour réaffirmer une fois de plus le message que
nous relayons avec mes camarades.
L’armée de Terre évolue en ce moment dans une situation particulièrement complexe qui peut être
traumatisante pour certains. Notre corps n’est qu’un et doit le rester. Que nous soyons affectés dans les formations
de l’armée de Terre ou disséminés dans les autres armées et services, la cohésion nous impose de nous préoccuper du
terrien qui pourrait se sentir isolé ici ou là. Les anciens doivent absolument accompagner et guider les plus jeunes
dont les perspectives d’avenir, en dépit de leurs nombreux faits d’armes et de leurs blessures, pourraient paraitre
décourageantes (avancement, réorganisations…).
Quand la situation est difficile, on se raccroche à la voix de son chef. Ceux-ci font preuve d’une totale
franchise, reconnue et appréciée par tous. Mais c’est le devoir des plus anciens, en premier lieu du Président des
Sous-Officiers, de relayer les explications qui sont fournies lors de nos échanges avec l’administration centrale,
d’expliquer, de faire preuve de pédagogie. Bien sûr cela n’est pas toujours évident mais vous avez pu constater
l’évolution, très appréciée, lors des derniers stages des PSO qui se sont déroulés dans notre Maison Mère et en
administration centrale à Tours.
Il faut aussi pour cela se remettre en question et demander un complément d’informations quand
il semble subsister un doute dans la compréhension de tel ou tel sujet. Sans cela, nos chefs cesseront de nous
expliquer le sens des réformes et nous deviendrons de simples exécutants. Nos jeunes, amers, ne se sentiront plus
liés à l’institution ni à leurs anciens.
Pour affirmer cette cohésion, le Musée du Sous-Officier contribue avec son équipe de passionnés, avec
notre aide et notre soutien à reconnaitre le sous-officier à la Française. Cette solidarité nous pourrons aussi
l’affirmer lors du prochain stage des PSO qui se déroulera du 25 au 28 novembre 2014.
Major Pascal HANET
Conseiller sous-officiers auprès du CEMAT