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ADJUDANT-CHEF PORTIER Francis

PARRAIN DE LA 116° PROMOTION

Né le 13 Février 1924 à la Calle (ALGERIE), Francis PORTIER passe toute sa
jeunesse dans le Constantinois.

À l'issue de sa scolarité, il est employé dans une mairie comme secrétaire.
Au cours de l'année 1942, il ne supporte plus les nouvelles qui lui parviennent de
FRANCE, et, à 18 ans, signe un engagement pour servir au 3ème Régiment de Tirailleurs
Algériens. Après une période de formation, il rejoint le corps expéditionnaire français au
moment où celui-ci s'apprête à embarquer pour les côtes italiennes.

Confronté à la dure réalité des combats, il montre au cours de cette campagne, une
volonté et un courage qui forcent l'admiration.
Remarqué par ses chefs, cité trois fois, il quitte l’ITALIE avec le grade de Caporal-
chef.
Le 16 Août 1944, il débarque à SAINT-TROPEZ et foule pour la première fois de sa
vie , le sol de FRANCE.
Participant à la libération de la Provence , il se retrouve un mois plus tard dans les
VOSGES, face à un ennemi qui résiste avec toute l'énergie du désespoir. Blessé au cours d'une
attaque , il n'attend pas la fin de sa guérison pour reprendre sa place au sein de son unité.
Nommé sergent le 1er Janvier 1945, il est sergent-chef le 1er Mars.

Jeune chef de section, il s'illustre de nouveau en forêt Noire. Apprenant qu’un groupe
de sa compagnie est bloqué dans un village, il n'hésite pas, malgré un tir violent d'artillerie, à
entrainer ses voltigeurs en avant ; l'ennemi, surpris par une telle audace, se replie. Pour cette
action, il se voit décerner la Médaille Militaire à titre exceptionnel.
Après une année d'occupation, il revient en FRANCE pour y épouser son amie
d'enfance, avant de rejoindre l'ALGERIE. C'est l'époque où il va connaitre la vie de garnison et
pouvoir s’occuper de sa jeune famille.
En 1951, récemment nommé Adjudant, il rejoint comme de nombreux camarades
l’INDOCHINE. Muté au 4° Bataillon de Marche du 7ème Régiment de Tirailleurs Algériens, il
va quitter le commandement des hommes pour s'occuper du matériel et de l'armement.
Après deux années passées en EXTREME-ORIENT, il retrouve le 3° R.T.A. Détaché
en CORSE, il n'y reste que quelques mois et revient en ALGERIE comme chef de section.
Le 11 Mars 1958, au cours d'un accrochage, l’Adjudant-chef PORTIER, à le tête de
sa section est mortellement blessé. Il décèdera le lendemain, sans avoir repris connaissance.

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