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Exposition au musée

À la fin de l’été 1870, l’armée française de
Bazaine est encerclée à Metz et celle de secours est
sur le point de l’être à Sedan. Toute l’armée est sous
le choc et en proie au désarroi. Toute ? Non ! Une forte
troupe, disciplinée et bien commandée résiste encore
et toujours à l’envahisseur. Il s’agit de la division Bleue.
Ces marsouins et ces bigors, réunis par la nécessité
et le hasard, se sont battus jusqu’à leurs dernières
cartouches pour l’Empereur, pour la France et pour
l’honneur contre un ennemi bien supérieur en nombre.
Bazeilles, une glorieuse défaite qui sonne et résonne
comme le baroud d’honneur d’une unité d’élite, au
milieu d’une armée en débâcle. C’est l’honneur d’une
arme, de « l’arme » qui se voit octroyer à partir de ce
moment-là ses lettres de noblesse.
Dès lors, les Troupes dites de la marine, puis,
à partir de 1900, appelées coloniales, poursuivent la
conquête de nouvelles terres entamée deux siècles
et demi plus tôt par les rois de France. Aujourd'hui,
ce sont les mêmes hommes assoiffés d’aventure, de
voyages, curieux des mystères que réserve un monde Affiche de recrutement durant l'entre-deux-guerres.
vaste et inconnu que notre temps a si vite rétréci… (Coll. musée des TDM)

Carte Nouvelle France.
Officier de la compagnie ordinaire (Coll. musée des TDM) Sergent de tirailleurs Sénégalais vers 1865,
de la Marine du Pacifique, campagne du Mexique,
gouache du POA L. Rousselot, 1931. gouache du POA L. Rousselot, 1930.
(Coll. Musée des TDM n° inv. 0003/PTG) (Coll. Musée des TDM n° inv. 3718/PTG)
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