Chevron n° 9 - octobre 2000


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Sommaire

  • Éditorial du président de l'association
  • La vie de l'association
  • La vie de l'École
    • Vivons ensemble : la mixité vue par les élèves
    • Vie des promotions
  • Dossier : une vie de sous-officier
    • La notation
    • L'avancement
    • La formation de deuxième niveau
  • Jeune sous-officier au 8° R.A. de Commercy
  • Le BSTAT
  • Histoire : L'armée d'Afrique



Éditorial du président de l'association
« 1992 : Le Chevron : naissance d'un mot, mort d'une revue »
« 1998 : Le Chevron renait »
Au cours de son éclipse, ce mot est devenu un nom, et, au-delà de sa signification au sens propre, en charpente, il revêt chez nous une consonance particulière évoquant à la fois l'expérience, l'ancienneté, les qualités humaines et professionnelles du sous-officier...
Ce nom allait mourir ou tomber dans l'oubli. Il vit à nouveau grâce à vous tous. Ce nom qui allait tomber en déshérence a été relevé, il s'est enrichi, et transformé : il est devenu le nom de l'association des sous-officiers de l'armée de terre et celui de leur revue. Le Chevron a retrouvé une famille, sa famille, celle des sous-officiers.

Le lieutenant-colonel (ER) CARER,
président du Chevron

LCL CARER



Vivons ensemble : la mixité vue par les élèves

L'ENSOA pratique la mixité depuis 1984 par section homogène. Le 3 mars 2000 le 1° bataillon a incorporé une section mixte.

L'élève sous-officier OEGGERLI de la 126° section en tire quelques enseignements. Au cours des activités de vie en campagne, éprouvantes, surtout au CNEC de Mont-Louis, la section, jugée au travers du barème des garçons, s'est hissée au niveau d'une section "normale". La section a obtenu la première place en course d'orientation, au cours d'un exercice de réflexion après effort. Même si la section mixte peut connaître des problèmes lors d'activités physiques intenses, la motivation des élèves minimise de façon sensible la baisse des performances.

Au quartier, l’ambiance de la section ressemble à celle d'une classe de lycée … avec plus de maturité : avant d'entrer dans les chambres, on frappe à la porte ; dans les activités de cohésion, telles que les pots d’anniversaire, lors des rassemblements amicaux, le machisme et la misogynie n'existent pas : un vrai rapport de saine camaraderie s'instaure.

Si les élèves s'entendent bien, si l'ambiance générale invite au travail, n'est-ce pas le fruit du travail de l'encadrement ? Nos cadres ont toujours su doser rigueur et souplesse, et nous sommes conscients qu'une section mixte requiert plus de soins qu'une autre.

La réussite de la 126° section démontre combien la mixité ne génère pas de problèmes particuliers, sauf à se heurter à la rigidité de certains esprits. Pour nous la mixité, aussi surprenante et difficile soit-elle, est très enrichissante.




Histoire : L'armée d'Afrique

Les Zouaves

 Zouaves  Le 23 août 1830, le général de Bourmont, commandant le corps expéditionnaire, écrit au ministère de la guerre : « Il existe dans les montagnes une peuplade considérable qui donne des soldats aux gouvernements d'Afrique qui veulent les soudoyer. Les hommes qui la composent se nomment "zouaves". Deux mille m'ont offert leurs services; cinq cents sont déjà réunis à Alger. »
En 1842, les zouaves sont regroupés en un régiment. Un 2° puis un 3° sont créés en 1852. Un quatrième verra le jour en 1855.
Les zouaves se sont illustrés à l’Alma, Magenta, Sébastopol, Solférino….

La Légion étrangère

Légionnaire  La Légion étrangère est créée en 1831. Ses 6 bataillons dissous en juin 1835 sont recréés en décembre de la même année. Les faits d'armes de cette unité d'élite sont connus.  Légionnaire 

Les chasseurs d'Afrique

Les premier et deuxième régiments de Chasseurs d'Afrique sont créés en mars et avril 1832; le troisième en novembre de la même année; le quatrième en 1839 et enfin les 5° et 6° en 1887. Chasseurs d'afrique

Les Spahis

Spahi Après un début de création dès 1833, les régiments de Spahis sont officiellement mis sur pied en septembre 1834.De nombreux détachements de Spahis irréguliers sont formés dans les tribus amies. En 1841, une ordonnance organise les Spahis en un corps de 20 escadrons commandé par le colonel Yusuf, splendide entraîneur d'hommes.
En 1845, le corps des Spahis est réorganisé : 1° Spahis à Alger, le 2° à Oran, le 3° à Constantine. Enfin le 4° créé en 1886 est appelé 4° de Spahis tunisiens.
Spahi



Les Tirailleurs (les Turcos)

Tirailleur Désireux de mettre de l'ordre là où la fantaisie est trop grande, le roi promulgue le décret de décembre 1841 qui organise trois bataillons de tirailleurs à partir des compagnies algériennes, des zouaves et des irréguliers musulmans.


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